Dans un grand nombre de vaccins, on retrouve du sérum fœtal qui est un sous-produit de l’abattoir. Il est aussi utilisé comme complément nutritif pour toutes les cultures de cellules effectuées en laboratoire car il favorise la croissance des cellules.
Comment est-il prélevé chez les vaches? Certaines vaches amenées à l’abattoir sont gestantes. Après avoir été abattues, leur fœtus – encore vivant – est extrait de leur utérus par incision. Une aiguille épaisse lui est alors plongée dans le cœur, dont les battements permettent de prélever le sang sans effort. Cette ponction intracardiaque, réputée extrêmement douloureuse, entraîne une mort lente par asphyxie. Des études ont montré qu’un fœtus de 3 mois avait les prédispositions physiologiques pour ressentir la douleur. La majorité des fœtus prélevés ont de 6 à 9 mois, et sont capables de respirer par eux-mêmes lorsque l’oxygène vient à manquer. Ils sont alors parfaitement conscients et ressentent une grande souffrance au cours de leur lente agonie. N’oublions pas non plus la détresse qu’ils ressentent après avoir été arrachés de la dépouille de leur mère.
Les plus gros producteurs de sérum sont les États-Unis, l’Argentine, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. La France est un des rares pays d’Europe à en produire. Chaque année plusieurs millions de litres de sérum sont recueillis. La demande en sérum ne cesse de croître, motivée par l’augmentation de l’utilisation des cultures cellulaires in vitro. Pourtant, ces techniques in vitro sont censées se substituer aux tests effectués sur les animaux.
Les fœtus ne sont pas concernés par les lois sur le bien-être animal ou les expérimentations. Parce qu’ils ne sont pas nés, elles ne s’appliquent pas à eux. Pourtant leur douleur est bien réelle. Les instances européennes en charge du développement des méthodes substitutives à la vivisection ont signé une déclaration en faveur de l’utilisation de substituts synthétiques aux sérums d’origine animale utilisés pour les cultures cellulaires. Elles reconnaissent enfin la souffrance et le problème éthique de l’utilisation de sérum de veau foetal. A quand une telle initiative au Canada?
On retrouve du serum bovin dans les vaccins suivants:
Pantacel (diphtérie, coqueluche, tétanos, poliomyélite et Haemophilus Influenza B)
Infenrix-hexa (anatoxinediphérique, tétanique, coqueluche, poliomyélite, HIB
Varivax: varicelle
Vaqta: hépatite A
Pneumonvas 12: tuberculose
RRO: rougeole, oreillons, rébuéole
BCG: tuberculose
Le serum bovin n’apparaît pas systématiquement dans la liste des ingrédients des vaccins mais son utilisation est généralisée.
Bonjour,
Pourriez-vous me donner les sources d’informations à partir desquelles vous avez rédigé cet article ?
Merci !
http://www.one-voice.fr/sante-sans-torture/le-cauchemar-du-serum-foetal-bovin/